Sémiologie
La sémiologie classe et distingue les différents éléments signifiants à prendre en considération, en étudiant les rapports entre les éléments (signes) visuels (les signifiants) et leurs significations (les signifiés).
La plastique recouvre tous les signes non figuratifs. Il sont « naturels » quand leur signification est issue de notre connaissance du monde, et « artificiels » s’ils procèdent d’une mise en scène.
L’ iconique concerne les éléments qui représentent ou ressemblent à quelque chose.
La linguistique s’intéresse au texte, sa typographie, sa signification, en corrélation avec les éléments visuels.
Le point de vue d’ensemble évalue la signification globale du visuel, selon le principe que le tout vaut plus que l’ensemble des parties.
Evaluer les signifiés possibles relèvent d’une palette de disciplines dont les apports sont exploités au sein d’une base de connaissances :
{ sociologie, psychologie, graphologie, histoire, ergonomie, art pictural, technologie de la communication, médecine, symbolique, cartographie, … } .
Dans la séquence visuelle, la sémiologie travaille essentiellement entre perception et cognition.
Neurosciences
Le processus de la vision met en jeu plusieurs zones du cerveau, depuis la rétine jusqu’aux aires associatives en passant par le cortex visuel et les structures limbiques enfouies responsables de nos réactions de survie. Toutes interagissent et conditionnent nos réactions premières comme in fine.
Les avancées des neurosciences nous éclairent le cheminement et les interactions d’une image dans le cerveau. Or cognition et mémorisation se jouent aussi dans le temps : un visuel persiste bien au-delà de sa durée de présentation, de façon explicite ou implicite.
La neurophysiologie s’intéresse à la sensation et à la perception, et la neuropsychologie à la cognition, l’émotion et la mémorisation consciente ou non.